« D'azur à deux fers de lance adossés et touchant les bords de l'écu, joints par un bâton, mis en fasce, accompagné en chef et en pointe d'une rose; le tout d'argent coupé de l'un dans l'autre
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Vendin
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MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE DE NEUILLY-LE-VENDIN .

 Nom – Origine. Le mot Neuilly, (autrefois Nuilli, Nuillé) semble tirer son origine de Nuz, nom d’une forêt qui, dans les temps anciens, devait couvrir toute la contrée, et dont celles de la Ferté, de la Motte, de Monaye et de Pré-en-Pail ne seraient que des parcelles respectées par la charrue . 
 
Si le nom de cette forêt de Nuz n’est pas l’origine premiére de Neuilly, des personnes compétentes pensent que, vraisemblablement, elle vient de nobliliacum, parce que Neuilly, Neuillé sont des noms de lieux très communs en France, et dont la forme primitive est nobiliacum. 
 
Cependant, si l’on considère que dans Nuillé, et ses différentes transformations jusqu’au commencement du siècle, on retrouve la racine Nu- Nuz, on et porté a croire que la première de ces étymologies est la vraie. Or, Nuillé est la forme la plus ancienne, celle que beaucoup de personnes conservent encore aujourd’hui, et la seule que l’on retrouve dans les anciens registres. On lit en effet dans les archives du Mans : 
 
1°- Acte de 1145.- Roberto de Nuilleio, témoin de la fondati on de l’abbaye de Perseigne par Guillaume Tarlvas, conte d’Alençon. 
2°-Acte de 1191.- Robertus de Nuille (témoin des largesses faites aux moines de Perseigne par robert fils de Jehan, conte de Ponthieu, et par Garinus (garnier) de Nuilleio, et plusieurs autres. – La famille Garnier a encore aujourd’hui de nombreux représentants dans la commune. 
 
A mesure que le pays se transforme, il est présumable que l’on chercha un nom nouveau qui, tout en respectant l’origine, fût plus en rapport avec le nouvel aspect des lieux ; de la les noms de Nuilleius, Nuilleio, Nuilli, Nuillé, donnés successivement a Neuilly-le-Vendin. 
 
Le dernier est le seul que l’on trouve dans les archives les plus anciennes de la paroisse ; il s’est perpétué jusqu’en 1792, époque ou y fut substitué celui de Nuilly, qui, lui-même, fut remplacé par celui de Neuilly, vers 1795. 
 
Ce n’est qu’au commencement du XVIII siècle, qu’à Nuillé on ajouta le Vendin. Cette adjonction s’expliquerait ainsi : 
 
A l’extrémité est du bourg se trouve un petit étang qui sert de réservoir aux eaux d’un ruisseau appelé Vendin, du nom d’un village situé sur son cours, prés de la source, et a deux kilomètres environ au nord du bourg. Cet étang alimente un moulin qui n’existait pas avant lui. Ces deux créations, qui durent être contemporaines, furent pour les habitants un bienfait en considération duquel ils ajoutèrent le mot Vendin au nom de leur paroisse. 
 
Sur les registres on trouve successivement Nuillé-Vendain ou Vandain, Nuillé-en-Vendain, Nuillé-en-Vendain, Nuillé-le-Vendin, et enfin Neuilly-le-Vendin, orthographe qui a prévalu. (renseignements fournis par M.Lamarre, ancien instituteur.) 
 
 
Si certaines de ces assertions sont difficilement vérifiables, d’autres en revanche sont corroborées et précisées par l’abbé Angot qui a relevé dans divers documents : 
- au 14e siècle, l’ecclésia de Nuillé (cité par Pouillé) 
- en 1418, le parochia (paroisse) de Nullye 
- en 1450, Nuilly (archives nationales) 
- au 15e siècle, l’ecclésia de Nuilleyo (Pouillé) 
- en 1509, Nulleyum en Vendain 
- en 1565, Nulleyum in Vandano 
- en 1590, Nuillie-en-Vandin 
- en 1635, Nuillé-et-Vendain (inscriptions dans l’ancienne église) 
- en 1660, Nuilley-en-Vendain (registre paroissial) 
Puis Nuillé, Nuilly-le-Vendin (Saillot) et c’est Cassini (issu d’une famille d’astronomes qui a établi un carte topographique de la France au 18e siècle) qui cite le premier Neuilly-le-Vendin.