Géographie
La population de la commune de Neuilly-le-Vendin qui, en 1851 était de 1739 habitants, n’est plus aujourd’hui (1896) que de 915.
Situations.
- La commune de Neuilly-le-Vendin, qui est limitrophe du département de l’Orne, est située au nord-ouest du canton de Couptrain, dont elle dépend, et dans la partie nord-est de l’arrondissement de Mayenne et du département de la Mayenne.
Limites. - Les limites naturelles sont au nord-est, le ruisseau de la Landelle ou le Vendin, qui le partage pendant quelque temps de la commune de l’étang des landes, aujourd’hui transformé en prairie, qui la sépare de la commune de St Aignan ; au sud-ouest, l’Aisne, affluent de la Mayenne, qui coule entre son territoire et celui des communes des Chapelles et de Madré, enfin a l’ouest, la Mayenne et le ruisseau de la Rochelle ou le Douet-Tireau qui, sauf pendant une interruption d’environ un kilomètre, forment sa ligne de partage avec la commune de St Ouen-le-Brisoult.
Les autres limites ne sont que des lignes conventionnelles, formées par des sentiers et des chemins.
Superficie. – La superficie de la commune est de 1460 hectares ; soit la 11e partie de celle du canton ; la 143e partie de celle de l’arrondissement et la 354e parie de celle du département.
Constitutions géologiques du sol.
- Par sa constitution physique, la commune de Neuilly-le-Vendin fait partie du Massif breton. On y rencontre, à l’est, une portion de terrain primitif, représenté par un gisement de granit, compris entre des schistes quelque peu micacé le long du gisement de granit.
Le terrain silurien moyen occupe le nord, c'est-à-dire la partie culminante. La roche est formée de grès armoricain. (Renseignements fournis par M. Lemonnier, conducteur des ponds et chaussées.)
Orographie.
La commune de Neuilly-le-Vendin est située sur le versant méridional d’une des ramifications des collines de Normandie, à une altitude moyenne de 212m. Le terrain qui descend en pente douce du nord au sud, jusqu’aux rives de l’Aisne, est coupé, vers le milieu de l’est a l’ouest, par l’étroite vallée de la Mayenne. Trois dépressions légères sortes de sillons étroits et tortueux, où coulent des ruisseaux qui, suivant l’inclinaison du sol descendent du nord, viennent aboutir à cette vallée.
Les points culminants sont, au nord, le village des Courteilles, 259m ; a l’est, ceux du Tertre 182m et de la Goignère, 180m. Le bourg est à 192m.
Hydrographie.
La commune de Neuilly-le-Vendin appartient au bassin de la Loire. La Mayenne, qui la traverse de l’est à l’ouest dans sa plus grande largeur, coule au fond d’une étroite vallée, peu profonde couverte de verdoyantes prairies.
Les affluents a droite, qui prennent leur source sur les confins de la forêt de la Motte et ont leur direction vers le sud, sont :
- Le ruisseau de Bourchien, qui passe près du village de la Bouderie, au dessous duquel est son confluent.
- Le ruisseau de la Landelle ou de Vendin, qui passe prés du village de ce nom et de celui de Marmaigne, traverse le petit étang du bourg, et va, à environ deux cents mètres de la, se jeter dans la Mayenne.
- Le ruisseau de la Roche ou de Douet-Tireau, qui prend sa source près du village des Courteilles, passe à la Rigaudiere, à la Rochelle, au Plessis, aux Terriers, et à Courdhoux, villages situés a la limite de la commune de St Ouen-le-Brisoult sur le territoire de laquelle il entre ensuite pour aller se rendre dans la Mayenne à environ quinze cents mètres du point ou celle-ci commence à partager les deux départements de la Mayenne et de l’Orne.
Ces trois ruisseaux, qui coulent au fond de petites vallées étroites et tortueuses, n’ont que très peu d’importance et tarissent même souvent en été.
Le seul affluent de la Mayenne, sur sa rive gauche, est l’Aisne, qui coule vers le nord-ouest et arrose Javron et les Chapelles.
L’Aisne reçoit à droite le ruisseau de l’Etang des landes, forme ensuite la ligne de partage entre la commune de Neuilly et celles des Chapelles et de Madré, et se réunit a la Mayenne près de Vaugeois. La partie de territoire comprise entre ces deux rivières est un large plateau qui descend en pente douce vers leur confluent et n’est coupé par aucun accident de terrain, ce qui explique l’absence complète de ruisseaux dans cette partie.
La commune ne possède pas d’étang ; les seules pièces d’eau de quelque importance qu’on y remarque, et auxquelles on donne improprement ce nom, sont : l’étang du bourg, d’une superficie de 53 ares, alimenté par le ruisseau de Vendin, et celui de la Plonnière d’une superficie de 80 ares, situé à la limite de la commune de la Pallu. Il y a quelques années, on y voyait encore l’étang des landes, d’une superficie d’environ 1h60 ; compris en partie sur le territoire de la commune de Neuilly et en partie sur celui de la commune de St Aignan. Cet étang est aujourd’hui transformé en prairie.
Les sources y sont nombreuses, et fournissent en abondance aux habitants une eau limpide et pure. La plus importante se trouve au sud du bourg et a sa proximité. Ces eaux se rendent directement dans la Mayenne. Une autre, située prés du village des Courteilles, donne naissance au ruisseau de la Roche, dans lequel se déverse une troisième, qui sort de terre près du village même de la Rochelle.