« D'azur à deux fers de lance adossés et touchant les bords de l'écu, joints par un bâton, mis en fasce, accompagné en chef et en pointe d'une rose; le tout d'argent coupé de l'un dans l'autre
Bienvenue sur le

 site de la mairie

  de Neuilly le

Vendin
Lorem ipusm dolor sit amet
Géographie économique

Agriculture. 
 
La superficie totale de la commune de Neuilly-le-Vendin est de 1460 hectares. Elle se divise en 1398 hectares de territoire agricole, et 62 hectares de territoire : (terrains bâtis, rivières, chemins, etc.) 
 
Les 1398 hectares de territoire agricole comprennent 1136 hectares de terres labourables, 221 hectares de prairies, 14 hectares de jardins, 2 hectares de bois et 25 hectares de landes et de bruyères. 
 
Les terres labourables, qui occupent les 7/9 de la superficie totale sont argileuses dans le sud-est, argilo-siliceuses dans le centre et le sud-ouest, et légèrement siliceuses dans le nord et l’est. Elles sont en général très fertiles. On y cultive du blé, quelque peu de seigle, de l’avoine, de l’orge et du sarrasin ; et, comme plantes sarclées, des pommes de terre, et, en trop petite quantité, des betteraves, des choux, des carottes. 
On n’y cultive plus, pour ainsi dire, ni lin ni chanvre. 
 
Le rendement moyen de l’hectare est de 22 hectolitres en blé, 25 hectolitres en orge, 30 hectolitres en avoine et 15 hectolitres en sarrasin. 
 
Comme plantes fourragères, on cultive presque exclusivement le trèfle violet, auquel on ajoute un peu de ray-grass. Le rendement moyen est de 35 quintaux à l’hectare. 
 
Les prairies naturelles, qui, jusque là, avaient été négligées, sont, depuis une dizaine d’années, l’objet de soins plus intelligents. Le rendement moyen de l’hectare est de 30 quintaux. 
 
Les 25 hectares de landes et de bruyères occupent, dans le nord et l’est, les points culminants et les pentes abruptes, où le peu de profondeur de la couche végétale et l’excessive aridité ne permettent aucune culture. Des essais de défrichement ont été faits et n’ont donné que de mauvais résultats. 
 
L’assolement le plus en usage est l’assolement de quatre ans, avec la rotation suivante : 1ere année, blé, 2eme année, avoine ou orge, 3eme année trèfles, 4eme année, sarrasin et plantes sarclées. On ne donne pas, dans cet assolement, une place suffisante aux plantes sarclées, que l’on exclut presque au profit du sarrasin. D’un autre coté, la succession de deux céréales contribue au « salissemem » des terres, qui sont en général infectées de mauvaises herbes. On élève, dans les fermes des chevaux percherons – un peu dégénères - ; des bœufs de races cotentine et mancelle ; quelques moutons dits normands-anglaisés ; des porcs de races normande et craonnaise. 
 
Les basses-cours sont abondamment pourvues de poules, d’oies et de canards de races communes. On y élève aussi des lapins et quelques pigeons. 
 
Apicultures. – L’élevage des abeilles est a peu prés complètement abandonne dans la commune ; il ne s’y trouve plus que quelques ruchers qui comptent en moyenne chacun 5 à 6 ruches. Le rendement d’une ruche est d’environ 1kg de cire et 9 kg de miel. Le kilogramme de cire vaut 5f et le kilogramme de miel 1f 20. 
 
Méthodes d’exploitations. – La propriété est très divisée ; l’exploitation s’en fait par les propriétaires ou par les fermiers. Il n’y a pas d’exploitations à colonie partiaire. Le prix moyen du fermage par hectare est de 75 f, pour les terres labourables et 125 f, pour les prairies. 
 
L’état de l’agriculture, bien qu’ayant fait des progrès depuis une vingtaine d’années, laisse encore beaucoup à désirer, et la routine des cultivateurs ne parait pas devoir disparaître de sitôt. L’instruction même, qui devrait la dissiper, semble aller a l’encontre de son but. En effet, la plupart des jeunes gens quelque peu instruits se hâtent, des l’âge de 15 à 16 ans, d’apprendre un métier et de quitter le pays ; en sorte qu’on peut dire que c’est la partie de la population la moins instruite, et partant la moins intelligente, qui reste attachée a la terre. Le mouvement d’émigration vers les villes est arrivé aujourd’hui à un tel degré que, sur les 70 fermiers que compte a commune, 29 seulement en sont originaires. 
 
La routine ne se manifeste pas seulement dans la méthode de culture, très défectueuse, mais encore dans l’emploi d’engrais et des instruments. 
 
Le seul engrais dont l’usage soit général est le fumier, auquel il serait à souhaiter que des soins plus intelligents fussent donnés. Quelques cultivateurs, cependant, ont essayé l’emploi d’engrais chimiques qu’ils répandent sur les prairies ou appliquent a la culture des plantes sarclées ; mais ces essais, faits le plus souvent sans méthode, n’ont pas donné tous les résultats qu’on était en droit d’attendre. 
 
L’outillage agricole, sauf quelques perfectionnements apportes a l’ancienne charrue, est très rudimentaire, et l’on ne voit encore dans la commune aucun instrument perfectionné ou d’invention récente. 
 
Industrie. 
 
– Il n’existe dans la commune de Neuilly-le-Vendin aucune mine ni carrière. La population étant exclusivement agricole, l’industrie n’occupe qu’un très petit nombre d’habitants. Les seules usines qu’on y trouve sont deux moulins à blé situés sur la Mayenne. 
 
L’industrie de l’alimentation y est représentée par 2 boulangers ; celle du vêtement, par 2 tisserands, 3 cordonniers et 2 sabotiers, celle de l’habitation, par 5 maitres maçons et 5 ouvriers, 2 maitres charpentiers et 3 ouvriers, 3 maitres couvreurs et 2 ouvriers, 3 menuisiers, occupant chacun 1 ouvrier. Il y a, de plus, 2 maréchaux ferrants et 2 ateliers de charronnage, occupant 6 ouvriers. 
 
Commerce. 
 
– Le commerce local de la commune de Neuilly-le-Vendin a une certaine importance qu’il doit, non seulement à sa population, mais encore à l’absence presque complète de commerçants au chef-lieu des deux communes voisines de la Pallu et de St Ouen-le-Brisoult, dont les habitants sont obligés de venir s’approvisionner à Neuilly. Le commerce consiste principalement en boucherie, épicerie, chapellerie, rouennerie, nouveauté, graines et engrais. Il est concurrencé par de nombreux marchands ambulants, qui viennent fréquemment étaler leurs marchandises sur la place publique du bourg. La maison la plus importante est la maison Boudeville frères, qui occupe six employés pour la ventes des fers, aciers, couleurs, vernis, machines, outils, bois débites, etc. 
 
Le commerce extérieur est facilité par de nombreuses voies de communication. 
 
La ligne de chemin de fer d’Alençon à Domfront traverse, de l’est à l’ouest, la partie méridionale de la commune, et , par sa station de Neuilly St Ouen, située à deux kilomètres du bourg, et ses embranchements de Pré-en-Pail et de Cou terne, met les habitants en relations avec Alençon et Paris, d’un premier cote, Mayenne, Laval et la Bretagne, d’un second, Domfront, la Ferté-Macé et la Normandie, d’un troisième. 
 
Outre ses chemins vicinaux, d’une longueur de 14km, qui la mettent en rapport avec toutes les localités voisines, la commune est encore sillonnée par quatre grandes routes : 
 
1- La route départementale n°5, qui la parcourt de l’est a L’ouest, sur une longueur de 5km5, en traversant le bourg, et facilite le transport des denrées et des bestiaux aux marchés de Pré-en-Pail et aux foires de Domfront, les plus importants de la contrée ; 
 
2- Le chemin de grande communication d’Ambrieres à Couptrain ; 
 
3 – Le chemin d’intérêt commun de Couptrain a la Ferté-Macé. 
 
4 – Le chemin de Lassay à Lignières-la-Doucelle. 
 
Le service postal est assuré par un bureau de facteur-receveur, installé au chef lieu et desservi par la station de chemin de fer de Neuilly St Ouen, où en bureau télégraphique est ouvert au public. 
 
La commune ne possède ni foires ni marchés ; cependant des marchands y viennent fréquemment, le dimanche, étaler des marchandises et exposer des bestiaux : vaux et porcelets. 
 
Elle produit à peu prés tout ce qu’est nécessaire à l’alimentation de ses habitants, et n’importe que de l’épicerie, des articles d’habillement, des matières premières : cuirs, fers, de la chaux, de l’ardoise, des engrais. 
 
Elle exporte des grains, des bestiaux, des produits de ferme ; beurre, œufs, volailles, des bois en grume et débités, des fruits, des cidres et des eaux-de-vie de poire.
Espèces Semailles Epiage Floraison moisson
Blé d’hiver 20 octobre 1er juin 15 juin 25 juillet
Seigle 15 octobre 1er mai 15 juin 20 juillet
Orge de printemps 5 avril 25 mai 5 juin 1er août
Avoine de printemps 20 mars 15 juin 25 juin 1er août
Sarrasin 1er juin 15 juin 15 juillet 10 septembre